Je vous emmène aujourd’hui en pleine nature, dans un domaine de 18 chalets bien espacés qui vous donneront une impression de solitude au milieu des bois!
Où partons-nous?
En tant que bonne citadine (born and raised in Brussels, Erasmus in Porto, Lyon and Paris : 100% cities), j’ai parfois (souvent) besoin de retrouver la nature. Petite, je faisais souvent des marches Adeps avec mes parents tous les dimanches dans la campagne plus ou moins proche de Bruxelles. Mais depuis des années, la seule nature que je cotoie, c’est le jardin de mes voisins d’en bas (que je vois de mon 2ème étage) et les quelques arbres le long des avenues. C’est pourquoi je suis toujours très heureuse de m’éveiller de cette bruyante torpeur citadine une fois arrivée dans les champs. Point de champs autour de nous ce weekend mais une forêt de sapins ardennais!
Le dépaysement démarre rapidement sur l’autoroute quand on franchi la frontière invisible des Ardennes puis, en roulant sur les petites routes à travers les villages ardennais aux pierres grises. Sous le soleil, on se sent comme Thelma et Louise cheveux au vent (parce que l’air co ne fonctionne pas et que c’est un des derniers beaux weekends de septembre), musique à fond et vocalises de mouettes (Belle-île en meeeeeer, Marie-Galaaaaaante).
Les cabanes de Rensiwez
On s’enfonce de plus en plus dans la forêt et merci au GPS (mais comment faisaient nos parents?!). On passe un petit pont qui nous amène sur un parking des plus bucoliques le long d’une rivière qui chante (sous l’océaaaaaaaan, sous l’océaaaaaan), avec deux tentes jaune fluo (qui font un peu tache dans ce paysage naturel et vert).
À l’accueil, une jeune fille nous explique le fonctionnement : une clé (la base), un plan (des plus utiles vu la grandeur du domaine), une lampe de poche (la nuit, il fait noir), une boite d’allumettes (pour jouer à Koh-Lanta) et une tablette (il n’y a pas de wifi mais merci quand même). Après ces formalités remplies, nous jetons un coup d’oeil autour de nous et découvrons ce qui constituera notre souper : des produits de la région, du vin (cool) et des bières (beurk). Un panier de Blanche-Neige rempli de victuailles (#ilovedisney) et le plan en main, nous nous dirigeons vers notre cabane (Isabelle de son prénom) en longeant la rivière qui chante toujours (au détour de la rivièèèèère).
La cabane est entièrement en bois (du sol au plafond en passant par la baignoire) et mon regard de pyromane (c’est une blague) est directement attiré vers le poêle qui nous promet un défi d’allumage de feu à la Koh-Lanta (big fan rpz).
Nous faisons un tour des lieux rapidement et en pleine extase : deux espaces nuits (parents en bas dans un lit deux places très sympa – enfants en haut dans deux lits simples avec un plafond assez bas), une petite cuisine, un espace salon au coin de poêle et une salle de bain (avec grande baignoire en bois que je veux d’ailleurs chez moi). On ne serait pas étonnées de se retrouver nez à nez avec un Caribou en sortant du chalet.
L’appel de la forêt
En bonnes citadines, nous nous extasions devant une vache (véridique). Alors imaginez notre émoi quand nous sommes au milieu de la forêt… En visitant le domaine (18 cabanes qui ressemblent aux nôtres ou pas, une dans les arbres, une avec un sauna), nous tombons sur un petit bois de sapins ardennais! Le summum du bonheur : des champignons, des arbres, de la mousse (mais où sont les fées?)
Nous passons plus d’une heure à contempler la vallée, assises sur un tronc, à jouer les aventurières en montant la grande (l’immense, la colossale) montagne pente. Escalade de la montagne, équilibre sur un tronc, découverte de la faune et la flore sauvage, test du niveau de colle de la sève (croyez-nous, elle colle bien) : deux rats des villes lâchés au milieu du bois! On s’est bien amusées (au cas où vous n’auriez pas compris).
Une soirée mémorable au coin du feu
En rentrant dans la cabane (à moitié frigorifiée) je me lance dans le défi Koh-Lanta d’allumage du feu. Heureusement, je n’étais pas sur une plage avec deux morceaux de bambou sinon je pense que j’aurais eu plus de mal. Il y avait bien entendu tous les instruments dont j’avais besoin pour y arriver : allumettes, petit bloc de je-ne-sais-pas-quoi qui brûle vite, petit bois, gros bois. Sans surprise, la fumée a rapidement commencé à sortir de la petite cheminée (quelle fierté).
Le panier de Banche-Neige (remplis de victuailles) répandu sur la table, le jeu de société (que nous prenons toujours pour nos weekends, cette fois-ci Concept) paré, les deux verres de vin remplis de rouge, la soirée pouvait commencer.
Et quelle soirée! Le crépitement du poêle, les ombres de la lumière feutrée et des nombreuses bougies allumées, les rires d’un jeu qui n’en fini pas et une bouteille qui se vide doucement. Un cadre magique pour une soirée qui ne l’était pas moins!
Debout les marmottes
J’ai dormi comme une marmotte dans le grand lit très confortable. Point de mal de crâne de lendemain de veille (en jeunes filles responsables, nous avions bu beaucoup d’eau) et une fraicheur matinale qui nous donne une petite claque pour finir de nous réveiller. Nous sommes allées récupérer notre 2ème panier de Blanche-Neige pour le petit-déjeuner. Deux couques (chocolat et croissant), des petits pains, de la confiture et du Nutella maison, deux oeufs, du jus d’orange et du thé. Un petit-déjeuner de reines dans une forêt qui s’éveille doucement et avec la rivière qui chante encore un petit peu pour nous (il en faut peuuuuu pour être heureux).
En pratique
- Réservation de minimum deux nuits le weekends (et il faut bien ça pour réellement profiter de la déconnection et de la nature alentours)
- 260€ minimum pour deux nuits (sans petit-déjeuner)
- Il y a une cuisine dans les cabanes donc vous pouvez faire vos courses avant et cuisiner sur place
- S’il y a de la neige, difficile d’accès en voiture mais ça vaudra la peine!
Infos supplémentaires :
- Adresse : Moulin de Rensiwez 1 à 6663 Houffalize
- Site Internet : www.lescabanesderensiwez.be
- Facebook : www.facebook.com/LesCabanesDeRensiwez
- Instagram : www.instagram.com/les_cabanes_de_rensiwez