Deux endroits coup de coeur! Surement parce qu’ils nous ont permis de souffler un petit peu loin de l’agitation et de l’effervescence new-yorkaise.
Roosevelt Island
Nous avons pris le téléphérique qui est (encore une fois) très photogénique. L’équivalent d’un ticket de métro, votre metro card vous y donne accès. Après un trajet (relativement rapide), nous atterrissons à Roosevelt Island où se déverse la cabine d’un flot de New-Yorkais rentrant visiblement chez eux.
Un petit bus rouge fait le tour de l’île (normalement pour 0,25$ mais le chauffeur n’a pas voulu de notre argent) et il y a un tout petit office du tourisme en sortant de la station. Nous avions deux choses à voir : une des plus vieilles fermes de New York encore intacte et l’ancien asile.
La ferme était en rénovation (dommage) mais, même sans ça, nous aurions eu beaucoup de mal à la trouver car le terme « ancien » en Europe et aux Etats-Unis ne fait pas référence à la même chose. Je l’ai trouvé fort récente et potentiellement habitable aujourd’hui comme dans une maison normale.
L’asile est devenu aujourd’hui une résidence avec, dans le patio, des photos du bâtiment lorsqu’il a été racheté pour être rénové. Je ne sais pas si j’aimerais habité dans un ancien asile digne d’American Horror Stories mais chacun son truc!
Nous nous sommes ensuite promené sur la petite digue jusqu’au phare qui nous semble bien perdu au milieu de l’East River.
Infos pratiques :
- Téléphérique aller-retour entre Manhattan et Roosevelt Island : 2,5$
- Adresse : à l’angle de la 60th Street et de la 2nd Av.
- Horaires : 6h à 2h du matin, vendredi-samedi 6h à 3h30
Columbia
Un autre beau moment loin de la foule et follement américain : une balade dans l’université de Columbia et dans le reste du quartier. On se croit dans un film et surtout, on ne croise que des New-Yorkais et ça fait du bien d’être loin de la foule et entouré de locaux.
Lorsque nous sommes entrés dans le centre d’info de l’université Columbia, une gentille jeune fille d’une vingtaine d’années m’a sauté dessus avec un papier et un bic et m’a demandé de remplir mon « application ». Un peu perdue, je commence à remplir les cases en lui demandant si c’est bien pour visiter l’université « oui oui oui »… « mais pourquoi on me demande dans quel cursus je veux faire mes études? En fait j’en ai déjà fait et j’ai fini et j’ai un travail! Je vais poser le bic et on va partir quand elle se retourne parce qu’elle ne va pas nous lâcher. »
Nous sommes sortis indemnes de ce centre d’infos mais du coup on a du faire le tour nous-mêmes. En d’autres termes, nous avons marché en regardant les bâtiments qui étaient très jolis.
En sortant, nous avons marché au hasard des rues et sommes tombés sur une petite librairie universitaire qui avait une section voyage. J’y ai acheté le livre photos que je ramène de chacune de mes expéditions. J’ai choisi « New York disparu » avec des vieilles photos d’endroits new-yorkais détruits (intentionnellement ou pas) au fil de l’histoire de la ville.
Plus loin, nous sommes entrés dans la Cathédrale Saint-Jean le Divin qui, de loin, fait penser à une de nos cathédrales millénaires mais qui, de plus près, fait très carton-pâte et faux vieux. Je trouve personnellement que la magie de l’histoire des pierres se perd lorsque l’on sait que tout est « faux ». C’est très personnel mais je suis souvent touchée par les églises et cathédrales (sans être croyante) mais pas dans celle-ci.
Nous sommes finalement allé manger dans un diner (on n’aurait pas pu quitter New York sans le faire) et je vous en parlerai tout bientôt!
Une réflexion sur “Pour faire une pause loin des touristes : Roosevelt Island et Columbia University”