Deuxième journée de descente sur la côte normande et coup de coeur pour Étretat!
Etretat
Une ville touristique, très touristique… Mais qui n’en reste pas moins un de mes coups de coeur du voyage. La balade qui monte sur la falaise, les vues sublimes sur la région, la ville enclavée, la mer, le calcaire, comment ne pas l’aimer cette ville?! Une parenthèse enchantée, même si l’on est entourée de touristes qui viennent vivre ce beau moment avec nous.
En redescendant, on est bien mort, on a marché, on s’est dépensé, il faisait froid donc on avait faim. Il n’est que 11h30 mais on avait faim quand même donc on se balade dans la ville et on tombe sur une terrasse à l’abri du vent et au soleil. Terrasse qui appartient à un restaurant bio! Donc on s’est assis, on s’est déshabillés (dans les limites de la bienséance) et on a mangé des moules au roquefort (encore? oui encore, jamais assez j’ai envie de vous dire).
Nous sommes également passé dans un petit magasin de produits régionaux (oui, c’était touristique) où j’ai pu trouver le calvados que mon père m’avait commandé. Lui et mon grand-père s’y connaissant en vin et alcool, je vous donne la marque mais aucune réclamation ne sera acceptée si vous n’aimez pas : Château Du Breuil. Nous y avons également trouvé du cidre de glace à 28€ (pas encore ouvert, j’attends les fêtes) mais je vous conseillerais d’aller dans un supermarché (type Leclerc) qui a souvent un coin « spécialités régionales » et où nous avons trouvé du cidre de glace bio pour 18€.
Infos pratiques :
- Resto bio : 4 boulevard René Coty, pas de site internet, pas un très bon ranking sur tripadvisor mais nous on a bien aimé, c’était pas cher (15€ les moules) et la terrasse est très agréable (même en hiver)
- Magasin régional : La rose des vents, 2 rue Monge
Deauville
Comme pour Dieppe la veille, nous n’avons pas été subjugués par Deauville (on va arrêter les villes qui commencent par un D). La présence plus qu’élevée de touristes et le besoin de faire pipi ont surement eu une incidence sur mon expérience de la ville. Il n’empêche qu’après le coup de coeur d’Étretat, il a été difficile de se sentir bien et d’apprécier la ville qui est un peu trop superficielle et bondée pour nous.
Nous sommes malgré tout passé devant le Normandy, hôtel mythique d’une ville mythique. Deauville est surtout connue pour son festival du cinéma américain qui voit le jour en 1975 (j’aurais dit plus tôt) et qui verra les stars du grand écran venir dans cette petite ville de province. Le festival a toujours lieu mais l’engouement est retombé depuis une dizaine d’année. La « croisette » deauvilloise est parsemée de cabines de plage aux noms d’acteurs et réalisateurs du cinéma anglophone (et pas seulement américain).
Bayeux
Nous y sommes arrivés plus tard que prévu en raison des embouteillages (mais que viennent faire ces gens dans un bled pareil?). La fatigue de la journée et le froid ambiant ont vite eu raison de notre motivation et nous n’avons fait qu’un petit tour du centre, illuminé de lampadaire orange qui prolongeaient l’ambiance d’Halloween.
Le lendemain, avant de partir, nous avons quand même pris le temps de faire un tour, de visiter la cathédrale (immense), de se promener sur les canaux qui rappellent Bruges sans pour autant en avoir la magie et de faire quelque photos. La tapisserie aurait été un must si nous avions eu le temps, je l’ai déjà vue (il y environ 20 ans) donc ce sera pour la prochaine fois!
Une réflexion sur “Road Trip en Normandie : d’Étretat à Bayeux”